Après la cérémonie de sensibilisation à Mohéli le 01 novembre, le chef de l'Etat poursuit son plaidoyer à Anjouan. Hier mardi novembre, le président de la République a tenu une réunion d'échange et de réflexion à l'université de Patsy. Cette réunion a fait l'objet d'échange entre les étudiants et le président sur la conférence des partenaires au développement des Comores.
C'était dans la journée d'hier mardi que le chef de l'Etat s’est entretenu avec les étudiants de l'Université de Patsy, Anjouan. Beaucoup des questions sont posées par les étudiants tout au long de cette réunion notamment sur leur avenir, la santé, l'agriculture etc. C'était une occasion pour les jeunes de comprendre les objectifs de cette conférence de Paris. « Nous avons créé l'université en 2003, mais après j'ai quitté le pouvoir en 2006. L'UDC s’est dégradée. Mais sachez bien que nous sommes conscients que l'éducation est la plus grande arme du développement. Nous ferons tout pour rehausser l'université. Il faut aussi également savoir que tous les sortants de l'université des Comores ne peuvent pas trouver un emploi dans le fonction publique », explique Azali Assoumani.
Devant les étudiants, le chef de l’Etat s’engage à créer des emplois, une des priorités de son programme. « Pour cela, on va voir avec les banques comment faciliter l’accès au crédit. Il faut faire de l'investissement et créer sa propre entreprise. C'est pourquoi nous allons investir dans le secteur privé, afin de créer des emplois », démontre-t-il.
Le locataire de Beit-Salam, a montré que l'Union des Comores a des terres fertiles. Avec cette richesse, il faut des efforts et un engagement afin d'améliorer le secteur. « Cela fait partie aussi de notre programme comme vous avez vu dans la présentation. Pour promouvoir ce secteur, il faut travailler en valorisant nos produits dont la vanille, l’Ylang-ylang et le girofle. Ainsi cela peut attirer des investisseurs étrangers, pour venir ouvrir des entreprises », avance-t-il, avant d’ajouter « il faut également travailler et cultiver pour mettre fin à l'importation de certains produits ».
Au niveau de la santé, le gouvernement estime faire le maximum pour que chaque île puisse avoir un centre hospitalier adéquat. « On se rendra à l'hôpital de référence d'El-Maarouf si les centres hospitaliers insulaires ne sont capables de traiter le patient. Ce centre de référence d'El-maarouf, sera l'équivalent des grands hôpitaux de l'extérieur, ce qui limitera les évacuations », souhaite le chef de l’Etat. Mais le président Azali reste convaincu que tout ne sera pas possible sans la paix et la stabilité dans le pays.
Nassuf Ben Amad
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