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Après les élections du 16 février dernier, le processus de mise en place des nouvelles équipes municipales s’est achevé avec l’élection des maires et de leurs adjoints le 15 mars 2025. Selon un communiqué de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), les 54 nouveaux maires de la troisième mandature sont désormais installés et devraient prendre officiellement leurs fonctions à compter du 22 mars dernier.
Parmi ces 54 maires élus, 27 proviennent de Ngazidja, 21 de Ndzouani et 6 de Mwali. À la tête de la mairie de la capitale, Mohamed Ahmed Assoumani a été élu, tandis qu’à Mitsamiouli, c’est Chamsoudini Soule qui assumera cette responsabilité. À Ndzouani, Amri Elarisse Mohamed dirigera la municipalité de Mutsamudu, et Takidine Mahamoudou devient maire de Fomboni, la principale ville de Mohéli.
Dans son communiqué, la CENI précise que « le processus d’installation des conseillers communaux élus lors des élections communales du 16 février 2025 et l’élection des maires et de leurs adjoints ont pris fin le 15 mars 2025 ». L’instance électorale rappelle également que « les 54 nouveaux maires de la 3e mandature sont tous installés et entreront en fonction à partir du 22 mars 2025 ». L’arrivée de ces nouveaux maires suscite espoirs et interrogations au sein de la population. Dans plusieurs localités, les citoyens espèrent que cette nouvelle mandature entraînera des améliorations concrètes dans leur quotidien. À Ikoni, où Souleimane Soilihi Hamadi a été élu maire, les habitants expriment des besoins spécifiques. « Nous avons besoin d’un meilleur accès à l’eau et à l’électricité. L’insalubrité est également un problème majeur que la mairie doit traiter », souligne Hadidja Soilihi.
Dans la commune de Mitsamiouli, la jeunesse attend davantage d’initiatives en matière d’emploi et de formation. « Nos jeunes sont en difficulté. Il est essentiel d’offrir des opportunités sur place, sans qu’ils aient à partir à Moroni ou ailleurs », déclare un habitant. Les nouveaux édiles devront répondre aux attentes des citoyens tout en gérant efficacement les affaires locales. Parmi les défis qui les attendent figurent l’accès aux services de base, l'amélioration des infrastructures routières et la gestion des déchets. Le maire de Moroni, Mohamed Ahmed Assoumani, est conscient des enjeux : « Nous devons être à l’écoute de la population et collaborer avec toutes les forces vives de la ville pour proposer des solutions adaptées », a-t-il confié à ses proches collaborateurs.
À Ndzouani, plusieurs communes aspirent à une meilleure organisation du commerce local et au soutien des petits entrepreneurs. Un entrepreneur de Mutsamudu témoigne : « Nous espérons un accompagnement des autorités municipales pour développer nos activités et rendre le marché plus accessible à tous. »Les semaines à venir seront cruciales pour ces nouvelles équipes, qui devront rapidement prouver leur efficacité. Dans un contexte où les attentes sont élevées et la transparence exigée, les citoyens surveilleront de près l’action de leurs maires. « Nous voulons des résultats concrets, pas seulement des promesses. Les mairies doivent prouver qu’elles sont au service du peuple », affirme Moinour Ahmed Cheick.
Mohamed Ali Nasra
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