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Elections législatives et communales / Les comoriens sont appelés aux urnes le 19 janvier 2020

Elections législatives et communales / Les comoriens sont appelés aux urnes le 19 janvier 2020 © : HZK-LGDC

Le chef de l’Etat a convoqué le collège électoral ce 19 octobre. Le premier tour des élections législatives aura lieu le 19 janvier prochain. Le 23 février se tiendront le deuxième tour des députations et l’élection des conseillers communaux. Quant à la campagne électorale, elle s’ouvrira le 18 décembre prochain.


 

Par un décret en date du 19 octobre, le chef de l’Etat, Azali Assoumani a convoqué le corps électoral pour les prochaines élections législatives et communales. Le premier tour des députations aura lieu le 19 janvier prochain. Le second tour et l’élection des conseillers communaux interviendront le 23 février. Quant à la campagne électorale, elle sera ouverte le 18 décembre à minuit et prendra fin le 17 janvier.

 

Par ailleurs, l’ordonnance qui régira les législatives a également été rendue publique, ce samedi.  Comme prévu, les candidats se départageront 24 circonscriptions. Exit donc le vote des représentants de la diaspora, sans surprise aucune. Le montant de la caution est le même, 500 000 francs, qui ne sera restitué qu’au candidat qui aura réuni au moins 10% des suffrages exprimés.

 

L’on y apprend qu’un représentant de la Nation pourra être déchu de plein droit de la qualité de membre de l’Assemblée de l’Union, « celui dont l’inéligibilité sera relevée après la proclamation des résultats ou qui pendant la durée de son mandat, se trouvera placé dans un cas d’inéligibilité prévue par la présente ordonnance ». Cette déchéance sera « prononcée par la chambre constitutionnelle de la Cour suprême à la requête de tout électeur inscrit sur les listes électorales de la circonscription, dont est issu le député concerné, du bureau de l’Assemblée ou du Ministère public ». Une élection partielle sera organisée pour son remplacement.

 

L’article 12 de l’ordonnance dispose également que « tout député, qui en cours de mandat, démissionne de son parti ou change de formation politique perd automatiquement son siège à l’Assemblée de l’Union ». Il est remplacé par son suppléant qui achèvera le mandat.

 

Fsy

 


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