Le Parti pour la Réforme des Institutions (PARI) de Me Ibrahim Ali Mzimba a rassemblé le dimanche 1er septembre ses militants et sympathisants dans un congrès. Au menu la question des élections législatives et communales prévues en janvier 2025. Sans surprise, le parti compte bien participer aux prochaines élections, pour ne pas se dérober de sa mission, celle de sa participation « pleine et active à la vie politique et institutionnelle ».
C’est à hôtel Al Camar lodge au nord de Ngazidja qu’a eu lieu le congrès du PARI en présence du son leader Me Ibrahim Ali Mzimba. Ce conclave a réuni les militants et sympathisants ainsi que des responsables du parti venus des quatre coins du pays. Au menu la question des élections législatives et communales prévues en janvier 2025. Le PARI compte bien participer activement aux prochaines élections, il ne peut pas se dérober de ses responsabilités et de sa mission, qui est sa participation à la vie politique et institutionnelle.
« L’union des Comores s’apprête à organiser des élections législatives et communales au mois de janvier 2025. Il s’agit d’un évènement capital pour l’avenir démocratique de notre pays et une occasion en or pour une meilleure consolidation des institutions par la promotion de la notion de représentativité des différentes tendances politique du pays dans les institutions de la République. Le PARI entend bien jouer un rôle de premier plan à l’occasion de ce rendez-vous électoral majeur. Car le parti reste convaincu que c’est par son implication effective dans la dynamique démocratique du pays qu’il pourra s’affranchir des idées politiques toxiques pour devenir, à terme, une force de propositions au bénéfice des comoriens et comoriennes », explique Me Mzimba président du parti.
Estimant que l’ADN de son parti reste « la sauvegarde des droits et devoirs des citoyens au sein de la République », il lui revient donc d’assumer ses responsabilités en tant que force politique et de porter la voix citoyenne sur tous les fronts de l’action politique. Le citoyen, en premier lieu, jouit de ses droits civils et politiques qui concourent à l’exercice de la souveraineté nationale au sens de l’article 3 de la constitution. En deuxième lieu, de citoyen se définit par son implication effective dans le choix des représentants de la Nation à laquelle il est attaché. C’est-ainsi que le PARI lance un appel à toutes les forces politiques à créer une nouvelle approche politique au profit de la nécessaire marche institutionnelle de notre pays. Les futures élections législatives et communales sont une chance pour redonner sens à notre engagement politique et la volonté des partis à rester pour toujours les porte-voix légitimes de la volonté du peuple comorien.
Pour finir, l’ancien bâtonnier du barreau de Moroni a montré que la politique tend à l’action et l’action à la réussite. Selon lui, la politique de la chaise vide ne rend pas service à la démocratie, rejetant d’emblée tout appel au boycott du scrutin. Sympathisants, militants et responsables du parti, avons le devoir moral d’engager nos responsabilités pour faire triompher la démocratie dans notre pays. Le parti usera de ses moyens pour sensibiliser les acteurs politiques nationaux sur la nécessaire participation en aidant à une meilleure convergence des idées au service de la population et de la démocratie comorienne.
Nassuf Ben Amad
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