Les militants du Parti Radhi se sont réunis à Bangoi Kouni, au nord de Ngazidja, le dimanche dernier pour une analyse de la situation politique qui prévaut dans le pays. Par cette occasion, la formation politique conduite par le porte-parole du gouvernement Houmed Msaidie a dit condamner « les tentatives de déstabilisation entreprises et planifiées contre le pouvoir issu des élections présidentielles de 2019 et reconnu par la communauté internationale ».
Venus de toutes les régions de Ngazidja avec des représentants d’Anjouan et de Mohéli, les militants du parti Radhi ont tenu une assemblée générale le week-end dernier au nord de la Grande-comore. Dans un premier temps, les partisans du parti ont renouvelé leur confiance au secrétaire général élu Houmed Msaidie et l’ont félicité de ses efforts soutenus dans la réalisation de ses missions confiées par le président de la République au ministère de l’économie. Le Parti renouvelle également sa confiance et son engagement politique aux côtés du Président de l’Union des Comores Azali Assoumani.
« Suite à une analyse de la situation politique, ils ont exprimé leur volonté de contribuer davantage au renforcement de la cohésion et de l’efficacité de l’action gouvernementale pour faire face à la déstabilisation annoncée et aux actions subversives entreprises par certains opposants belliqueux, assoiffés de pouvoir au mépris du droit et de la démocratie », réagit le parti dans un communiqué de presse.
Le Radhi estime en effet qu’après l’adoption de la nouvelle Constitution par voie référendaire en juillet 2018 et la réélection d’Azali à l’issue des élections anticipées au mois de mars de l’année suivante, « il est troublant et incompréhensible de lire et d’entendre des lignes et des voix qui scandent à l’application de l’ancienne Constitution et à la démission du président élu, sur fond de violences nourries de haines et d’impostures », poursuit le parti alors que le mouvement de contestation contre le prolongement du mandant du chef de l’État parait prendre du poil de la bête à l’approche de 2021, année à partir de laquelle l’île d’Anjouan devait briguer la présidence du pays si seulement la Constitution n’était pas modifiée.
« Le Parti Radhi déplore le comportement irresponsable et perfide de certains opposants et condamne les tentatives de déstabilisation entreprises et planifiées contre le pouvoir issu des élections présidentielles de 2019 et reconnu par la communauté internationale ». Il estime qu’en cette période de crise sanitaire mondiale de la pandémie de la Covid-19, « l’heure est plus que jamais à l’union des forces vives de la Nation pour combattre ce fléau ». Le Radhi « se réjouit de la promptitude et de la perspicacité du chef de l’État, son Excellence Azali Assoumani pour les mesures courageuses prises par son gouvernement en vue de soutenir l’économie du Pays et protéger la population comorienne ; mesures dont les résultats sont bien appréciés au niveau national et international ».
Nassuf Ben Amad
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