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Plus de 338 000 électeurs étaient appelés aux urnes, hier 12 janvier, à travers 368 bureaux de vote, pour élire leurs représentants à l’assemblée nationale, et les conseillers municipaux. Un double scrutin qui s’est déroulé sur l’ensemble du territoire national dans le calme et sans incident majeur, contrairement à l’élection présidentielle et des gouverneurs de 2024, qui avait été émaillée par des violence post-électorales, et de nombreux incidents le jour du vote.
Ce calme relatif, observé durant le processus électoral, s’explique sans doute par le fait que l’opposition n’a pas été capable de s’entendre sur une stratégie unitaire claire, entre boycott et participation. Une division qui a sans doute contribué à démobiliser sa base électorale, au profit des candidatures indépendantes, dépourvues du soutien des appareils politiques des grands partis comme JUWA ou UPDC. Une division fatale qui a ouvert un boulevard au parti présidentiel, la CRC, pour s’octroyer une victoire qu’il ne pouvait espérer gagner d’avance, dans le contexte actuel.
En attendant les chiffres de la participation, que devrait publier la CENI, après dépouillement et compilation des résultats provisoires, tous les observateurs et analystes s’accordent à reconnaitre qu’elle sera faible.
Quant aux résultats sortis des urnes, l’on sait déjà qu’à Mohéli, les 4 candidats du parti au pouvoir sont assurés d’obtenir les quatre sièges de l’île au Palais du peuple, l’opposition s’étant retirée du processus électoral. Il n’est pas exclu que pour Ngazidja et Ndzouani, une vingtaine de candidats soient déclarés élus dès le premier tour, et que des ballotages soient envisagés au 2ème tour à Ngazidja et Ndzouani dans une dizaine de circonscriptions.
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