Azali Assoumani brandit la candidature de Salim Saadi pour faire valoir la présence de l’opposition aux législatives. Ça risque de faire grincer des dents.
Le chef de l'Etat a accompli son devoir civique à 11h 30 à Mitsoudje, sa ville natale. Devant une myriade de journalistes qui faisaient le pied de grue dans l’enceinte de l’établissement abritant les bureaux de vote, il avait affirmé qu’« aucun incident n’a été signalé sur l’étendue du territoire national ». Revenant sur les liens visiblement tendus au sein des composantes de la mouvance présidentielle, Azali Assoumani se voulait clair :
« Il n'y a pas des rivalités au sein de la mouvance présidentielle plutôt des contradictions, et ça arrive souvent au sein d’une famille », déclare le président de la République. Ce dernier rassure que l’alliance de la mouvance présidentielle (AMP) reste et restera une famille unie et soudée. « Même des enfants de même mère se querellent. Il arrive que la mouvance présidentielle aussi se chamaille, mais ça ne veut pas dire qu’il y a des rivalités. Je peux vous dire que parfois dans mon parti la CRC, il y a quelques contradictions mais cela ne signifie pas qu’il y a des rivalités ».
Quant à l’absence de l’opposition à ce rendez-vous électoral, le chef de l’État voit les choses autrement. Pour lui, l’opposition participe bel et bien au scrutin, citant le cas du candidat de la 19ème circonscription électorale d’Itsandra-Nord Salim Saadi, candidat à la présidentielle de mars 2019. « Vous dites qu’il n’y a pas l’opposition pour ces législatives mais non. Salim Saadi est là », affirme le président de la République, qui espère que Salim Saadi va donner ses lettres de noblesse à l’opposition et en devenir le chef de file. Les dés sont jetés ?
Nassuf Ben Amad
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