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Hier, mercredi 27 mars la Mouvance présidentielle a organisé une conférence de presse au quartier général du parti Radhi pour se congratuler suite à la réélection du président Azali Assoumani selon les résultats provisoires de la CENI. Par cette occasion, Houmedi Msaïdié, directeur de campagne du président candidat Azali a applaudi un « succès à l’échelle nationale » tout en regrettant la conduite de l’opposition vis-à-vis du processus électoral.
Après la proclamation des résultats provisoires du double scrutin le 24 mars, la CENI a déclaré Azali Assoumani réélu avec 60,77% des suffrages. La direction de campagne du candidat élu de la mouvance présidentielle s’est félicitée hier dans l’après-midi. Le directeur de campagne, Houmedi Msaïdié s’est d’abord réjoui du triomphe d’une campagne menée au niveau de tout l’archipel avant de regretter la conduite des 12 candidats de l’opposition. « C’était une initiative perfide lancée par nos adversaires mais elle a été fatale pour eux », considère Houmedi Msaïdié, avant de poursuivre que « leur objectif était d’entraver le processus mais sans succès ». Le secrétaire général du Radhi a démontré que le président Azali s’est bien préparé pour les élections anticipées depuis les assises nationales. « Ainsi nous soutenons le président depuis les assises nationales tandis que d’autres s’y sont opposés. La Mouvance y a assisté malgré la défection des autres. Aujourd’hui nous nous réjouissons d’un résultat parfait ».
Pour la Mouvance présidentielle la victoire du président Azali est méritée. « Malgré les propos des uns et des autres selon lesquels ce double scrutin était une mascarade électorale, elles ne le sont pas car elles sont différentes de celles de la République Démocratique du Congo et autres », rejette Houmedi Msaïdié.
De son cotée, le secrétaire général de l’Alliance de la Mouvance Présidentielle (AMP) Youssouf Mliva a soutenu l’idée selon laquelle la coalition de l’opposition s’est mise des bâtons dans les roues. « Les régions où les matériels électoraux ont été saccagés sont celles de chaque candidat de l’opposition. Cependant, l’idée était d’arrêter le déroulement du double scrutin, il fallait viser des centres où Azali aurait été voté puis épargner les leurs », explique-t-il. Sans le moindre remord, la mouvance présidentielle s’est félicitée et a même jubilé que la Commission Electorale Nationale Indépendante a déjà proclamé les résultats, il reste plus qu’à espérer leur validation par la cour Suprême, concluent les conférenciers.
Nassuf Ben Amad
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