La troisième réunion du Comité de pilotage (COPIL) des projets PROFI (Professionnalisation de l'offre de formation et insertion) et Komor Initiative (KI), sous l’égide du ministère de l'éducation, s’est tenue ce jeudi 28 novembre à Moroni. L’objectif était de valider le rapport annuel 2024 récapitulant les réalisations, défis et enseignements mais également d’approuver le plan de travail annuel budgétisé (PTAB) 2025, qui définit les priorités et ressources allouées pour l’année à venir.
Le ministère de l’éducation nationale en collaboration avec ses partenaires, ont tenu le 3ᵉ comité de pilotage (COPIL) du Projet Professionnalisation de l'offre de formation et insertion (PROFI) et du Projet Komor Initiative (KI), ce jeudi 28 novembre à Moroni. Ces deux projets sont financés par l’Agence française de développement (AFD). Durant toute la journée, cette réunion s’est concentrée sur deux documents stratégiques majeurs à savoir le rapport annuel 2024, qui dresse le bilan des réalisations, défis et enseignements et le plan de travail annuel budgétisé (PTAB) 2025, qui définit les priorités et ressources allouées pour l’année à venir.
Comme le souligne si bien, le directeur général de l’enseignement technique et formation professionnelle, Mohamed Toihir, ce copil est très important. Il s’agit de faire le bilan des réalisations et des points à améliorer. « 2025 sera une année charnière pour le PROFI, qui entre dans une phase d’accélération de ses grandes réalisations », avance-t-il. « Parmi les jalons majeurs attendus figure le démarrage des chantiers de construction et de réhabilitation dans six établissements de formation professionnelle pour accueillir les nouvelles filières à Ngazidja, Ndzuani et Mwali », précise-t-il.
Le Projet PROFI, lancé pour renforcer l’offre de formations techniques, professionnelles et scientifique, se concentre sur cinq filières stratégiques dont l’agriculture, construction, technologies industrielles, numérique et environnement. Selon le secrétaire général du ministère de l’éducation, Said Soulé, l’objectif est d’améliorer l’employabilité des jeunes et de répondre aux besoins économiques du pays. A l’en croire, le KI, piloté par Expertise France vise à moderniser les dispositifs d’insertion socioprofessionnelle, tout en stimulant l'accès à l'emploi des jeunes. En synergie, ces deux initiatives ambitionnent de renforcer les compétences locales pour contribuer au développement durable des Comores.
Les discussions ont mis l’accent sur la nécessité d’une coordination renforcée entre les parties prenantes pour maximiser l’impact des projets. L’un des objectifs est également de garantir une cohérence avec d’autres initiatives sectorielles en cours. « Nous sommes ici pour assurer que ces projets répondent aux besoins réels de nos jeunes et s’alignent avec les priorités nationales », atteste un des partenaire. Ce copil a réuni des représentants du ministère, de l'Ambassade de France, de l’AFD, d'Expertise France, ainsi que divers partenaires locaux et internationaux. Cette collaboration témoigne d’un engagement commun en faveur d’un développement durable et inclusif aux Comores.
Notons que l’année 2025 pour ces projets et de surcroit pour le projet PROFI, à mi-parcours de sa mise en œuvre, sera l’année des grandes réalisations. Elle s’annonce cruciale pour maintenir l’engagement des acteurs impliqués et pour assurer un suivi rigoureux des objectifs. Les orientations faites par les membres concourent vers la maximisation de l’impact du projet au sein de la communauté. Le lancement des chantiers pour la construction et réhabilitation des bâtiments devant abriter les nouvelles filières pour six établissements de formation professionnelle. « Nous attendons comme résultats la validation des rapports annuels et des PTAB 2025 pour le PROFI et le Projet Komor Initiative, le renforcement de la coordination et de la cohérence des actions avec les autres projets sectoriels et l’adoption des recommandations stratégiques pour une mise en œuvre optimale des projets », lit-on dans un communiqué. Le succès de ces initiatives dépendra du maintien de l’engagement des acteurs et d’un suivi rigoureux des objectifs fixés. Le défi est de taille, préparer la jeunesse comorienne aux besoins d’un marché du travail en pleine évolution tout en contribuant au développement économique du pays.
Mohamed Ali Nasra
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