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La Fondation Mohammed VI des Ouléma africains, branche des Comores, organise le 19 septembre prochain la deuxième édition du concours de hadith, avec la participation de 40 candidats. Ouverte à tous, cette initiative vise à renforcer les liens avec la tradition prophétique et à promouvoir les valeurs morales et spirituelles à l’échelle du continent.
Deux mois après la compétition coranique, les jeunes comoriens sont de nouveau conviés à un autre concours religieux de haut niveau. Cette fois, c’est la seconde édition du concours de hadith, une compétition panafricaine organisée simultanément dans 48 pays. « Il s’agit d’un bienfait que Dieu nous accorde aux Comores », déclare Dr Abdoulhakim Mohamed Chakir, président du bureau comorien de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains, lors d'un point de presse tenu jeudi dernier au siège de la fondation, à Moroni. Selon lui, la compétition est prévue le 19 septembre 2025, avec 40 candidats retenus. « Ce sont des concours de la même famille, puisque la tradition du hadith vient expliquer le Coran, et le Coran a besoin des hadiths pour être pleinement compris », souligne-t-il.
La Fondation précise que la compétition se déclinera en trois catégories : « La première consiste à mémoriser 40 hadiths avec leur chaîne de transmission ; la deuxième comprend 35 hadiths avec l’explication des termes difficiles ; la troisième porte sur la mémorisation de 25 hadiths juridiques issus du Sahîh Mouslim », explique-t-il. Les textes sélectionnés proviennent de sources reconnues telles que Al-Muwatta, incluant des thèmes sur la prière, l’éthique et les règles du licite (halal). Le concours est ouvert aux garçons et aux filles, aux prédicateurs, enseignants, étudiants en sciences islamiques, et ce, dans tout le pays. « L’inscription est ouverte du 19 juin au 5 juillet, et aucun candidat ne sera accepté après cette date », informe le secrétaire général de la fondation, Dr Nourddine Bacha. Ce dernier ajoute que les sessions se tiendront entre 19h et 9h du matin pour s’adapter aux contraintes horaires des participants.
L’évaluation sera assurée par un jury professionnel composé de quatre experts, selon des normes scientifiques valables dans toutes les antennes de la fondation sur le continent. La finale locale est prévue pour les 18 et 19 octobre. Les organisateurs souhaitent rééditer le succès de l’édition précédente, qui avait marqué les esprits. « L’année dernière, notre jeunesse nous a donné beaucoup de joie. Nous voulons renouveler cela », conclut Dr Abdoulhakim. Il précise également que l’inscription peut se faire directement ou par téléphone. Au-delà du concours local, les meilleurs candidats à l’échelle africaine recevront des prix honorifiques lors d’une cérémonie officielle au Maroc ou dans un autre pays africain. Une manière, selon la fondation, de valoriser l’effort de mémorisation, la compréhension de la Sunna, et de faire rayonner l’enseignement prophétique auprès des nouvelles générations.
Ibnou M. Abdou
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