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Un pan du mur de clôture de la police nationale à Anjouan s’est effondré depuis belle lurette et plusieurs fissures sont encore très visibles. Ce danger ne semble pas interpeller les responsables restés silencieux.
Les gros arbres plantés dans la cour de la police et à côté seraient la principale cause de ce danger public, négligé par les autorités depuis des mois. La version d’un ingénieur en BTP s’argumente constamment. « Les grosses racines d’arbres, comme les manguiers (...) sont à l’origine de ces fissures. Une solution est possible » indique l’ingénieur Abdoul Madjid.
La clôture du bâtiment de la police nationale et de l’immigration de Mutsamudu reste depuis plusieurs mois fragilisée et expose les riverains à un danger en cas d’effondrement. Le deuxième mur de cette institution censée sécuriser les gens, s’est effondré et plusieurs fissures sont visiblement apparentes.
« On n’a pas le choix, nous montons et descendons tous les jours en empruntant cette voie. Je travaille dans un foyer juste en haut de l’ORTC et je ne peux pas faire le tour en passant par la route du trésor public » confie une riveraine, femme de ménage.
Ce mur est suspendu sur la route secondaire qui mène vers la gendarmerie nationale et qui monte directement à l’hôpital Hombo en passant par l’office de la Radio et de Télévision ORTC-Anjouan. A titre de rappel ce mur peut faciliter une fuite d’un interpellé et peut lâcher et tuer des gens. «On viendra dire que Dieu leur pardonne».
A notre information, plusieurs (faux projets, ndlr) seraient verbalement dans le programme de cette noble institution qui recevrait beaucoup de citoyens. Il faut savoir que tous les étrangers qui n’entrent pas dans l’ile sont obligés d’y passer. Contactés, les officiers de la police n’ont pas voulu commenter le sujet. Mais à rappeler justement qu’il y a à peine un mois le directeur général de la police était dans ces locaux.
NJ
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