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Alors que le sommet des Nations Unies, le 80e du genre rentre dans le vif du sujet avec les discours des chefs d’Etat, le président comorien a pris part et a prononcé un discours plein d’engagement lors de la Conférence mondiale sur les femmes. Un mini-sommet qui se tient habituellement en marge de la grande assemblée générale.
Accompagné de la ministre de l’information, Fatima Ahamada et du député du Bambao Ya Mbwani, Maissara Ahmada Msa, le chef de l’Etat comorien a étalé les quelques progrès réalisés en faveur de l’égalité depuis son retour à la magistrature suprême. Le président Azali a affirmé lors de son intervention que l’égalité de genre est un bon levier pour la propagation de la paix dans le monde et aide énormément au développement des nations. Cette position a été défendue par le numéro comorien lors du 30e anniversaire de la 4e Conférence mondiale sur les femmes, selon Beit-Salam.
En marge de la 80ème Assemblée générale des Nations Unies, le Président Azali Assoumani, a réaffirmé dans son allocution « l’engagement de son pays en faveur de la promotion des droits des femmes et de l’égalité de genre », indique le service de presse de Beit-Salam. Pour le chef de l’Etat comorien cette 4e conférence mondiale sur les femmes est une occasion unique donnée aux dirigeants du monde de « dresser un bilan des progrès accomplis depuis la Conférence historique de Pékin en 1995, mais aussi de mettre en lumière les défis persistants.» Et cette même source de rappeler que notre pays a « ratifié les principaux instruments internationaux de protection des droits des femmes. Sur le plan national, la Constitution de 2018 garantit la protection des femmes contre toute forme de discrimination et de violence », une façon de dire que le discours présidentiel est en conformité avec les actes posés au niveau national et international.
Et Azali Assoumani de mettre en avant les progrès réalisés en matière de protection du genre, à travers « l’intégration dans le Code pénal de dispositions renforçant la protection des femmes et des enfants, ainsi que la création d’institutions dédiées, telles que la Commission nationale des droits de l’homme et, plus récemment, en 2024, le Ministère de la Promotion du Genre, de la Solidarité et de l’Information. » Cette volonté politique prendrait-elle sa source dans la Politique Nationale d’Égalité de Genre (PNEEG). Le président aurait aussi mis en avant les spécificités comoriennes sur la protection de la femme et son rôle central dans la société comorienne. « Aux Comores, la femme est l’héritière légitime de la maison familiale et des terrains. Elle incarne le respect de la communauté et participe pleinement à la prise des décisions. En cas de divorce, elle a naturellement la garde des enfants et conserve la maison familiale. » Et le président de conclure en plaidant pour l’égalité des chances, car pour lui : « l’égalité n’est pas seulement une question de droits, elle est aussi un levier de développement durable et de paix sociale.»
Imtiyaz
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