Après des rencontres similaires à Anjouan et Mohéli, les maires de la Grande-Comore se sont réunis hier, lundi 24 novembre, à Moroni pour leur propre congrès insulaire. Sous la tutelle du ministère de l'intérieur, l'objectif était de faire le point sur les dix ans d'existence des municipalités, d'analyser les défis structurels et de préparer une feuille de route unifiée avant le grand congrès national des maires de l'archipel prévu en décembre.
Hier, lundi 24 novembre, un hôtel de la capitale a accueilli le congrès des maires de Ngazidja. Cette journée d'échange fait suite aux rencontres tenues sur les autres îles, Mohéli et Anjouan, et s'inscrit dans une démarche locale visant à préparer l'échéance du congrès national des maires qui aura lieu en décembre selon le ministère de l’intérieur. En sa qualité de ministère de tutelle des collectivités territoriales, le ministère a participé à l'événement aux côtés des préfets et des représentants des Nations Unies, dont le PNUD. Les discussions se sont concentrées sur le renforcement et l'organisation des services de base au bénéfice des mairies.
Les élus ont exposé une liste de défis majeurs, parmi lesquels la faiblesse des ressources humaines et financières, le manque de travaux nécessaires à leur mission et d'hôtels de ville, les questions de santé communautaire et le renforcement de la police municipale. Dans son discours, le conseiller du ministre de l'intérieur, Abas Mohamed El-had, a mis l'accent sur ces dix années d'expérience des maires, qui doivent désormais être échangées avec le gouvernement. L'objectif est de « connaître les attentes des localités » et de mener une « réflexion profonde » sur le développement, qu'il soit institutionnel, économique ou agricole.
Il a précisé que cette initiative relève d’une volonté gouvernementale de mettre en place ce cycle de congrès pour discuter des responsabilités des maires, recueillir les défis et les attentes de la population afin de trouver ensemble les solutions adéquates pour un développement durable. Il a également tenu à remercier l'Union Européenne et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour leur appui financier dans l'organisation de ces rencontres. Maoulida Oussen, représentant du maire de Moroni, a pris la parole pour souligner que ce congrès insulaire participe directement au développement durable du pays, et qu'il est une étape d'étude essentielle pour évaluer les réussites et les échecs sur les plans économique, agricole et financier.
El-Aniou Fatima (stagiaire)
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