La Gazette

des Comores

Démission du président de l’UDC / Le syndicat des enseignants demande l’application des textes

Démission du président de l’UDC / Le syndicat des enseignants demande l’application des textes © : HZK-LGDC

Le syndicat des enseignants de l'Université des Comores demande, au cours d'un point de presse tenu hier jeudi, l'application stricte des textes régissant Udc. Suite à la démission du président de l'UDC, le syndicat demande le respect du délai de la période intérimaire évoqué par les articles 10 et 30 à 35 des statuts, mais le bureau regrette aussi certaines spéculations qui circulent à Moroni, au sujet de l’auteur de la plainte contre Bourhane.


Au lendemain de la démission du président de l'université, le syndicat des enseignants (Sneuc) a décidé de réagir, au nom des 350 enseignants, 400 employés et 14518 étudiants de l'institution. « Suite à cette démission, nous demandons que les textes soient respectés », sollicite Hassane Youssouf, président du syndicat qui cite les articles 10 et 30 à 35 des statuts. « Tous ces articles prévoient qu’après l’empêchement définitif du président, c'est le secrétaire général de l'Udc qui assure l'intérim. Et dans une période de 45 jours, un scrutin libre et transparent doit avoir eu lieu pour élire le nouveau président pour un mandat de 5 ans », précise Hassane Youssouf. Pour lui, si le ministre de l’éducation nationale par une note, désigne l’intérimaire, « nous attendons le 26 février prochain la tenue de cette élection », dit-il. Passé ce délai, « nous n’accepterons pas un dérapage ».

S'agissant de la démission, le syndicat salue la sagesse de l’ancien président de l'université, qui « a allégé la tache puisque lors de la réunion du conseil d'administration, beaucoup d’interrogations sont soulevées pour savoir s’il s'agit d'un empêchement temporaire ou définitif, et la démission a mis fin au débat », estime Youssouf Soidik, contrôleur général du syndicat qui regrette toutefois qu’une telle situation se produise en pleine période d’examen où certaines composants de l’Université avaient besoin de lui.

Quant à Mohamed Moumine secrétaire Adjoint, il a tenu à clarifier les choses, en précisant que la mise en examen de Bourhane par la justice « est affaire dite de Waqf, dont c'est le député Ali Mhadji qui a porté plainte, mais pas le syndicat ». Tout en reconnaissant un conflit entre le syndicat et le président Bourhane par rapport à la gestion de l'Udc, en aucun moment « nous n'avions porté plainte », a-t-il rectifié.

 

 

 

 


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