La formation sur la médiation sociale et en orientation socio-professionnelle au bénéfice des maires a été clôturée le weekend dernier. Une formation qui a permis aux participants de comprendre chacun leur rôle à jouer dans la résolution des conflits communautaires mais surtout, les procédures liées à l’insertion des jeunes dans le domaine professionnel.
La médiation sociale est définie comme un processus de création et de réparation des liens sociaux et de règlement des conflits de la vie quotidienne. A travers elle, les jeunes peuvent facilement créer des liens d’échanges leurs permettant de créer des emplois. C’est dans ce contexte que l’Union Européenne (UE) a financé une formation en leadership et gestion des conflits (LEAD) en médiation sociale et en orientation socio-professionnelle au bénéfice d’un quinzaine de maires mise en œuvre à travers le projet Shawiri.
A la fin de cette formation qui a duré cinq jours, le maire de Hambou Ntsimoipanga, Soulaimana Hamadi, a montré qu’ils se sont réunis du 3 au 7 novembre « dans le cadre d’une formation qui vise à renforcer les capacités des maires sur la stratégie des médiations et les procédures à suivre pour permettre aux jeunes de s’intégrer dans la profession à travers les programmes Msomo na Hazi ou encore Sowo la Hazi ». « Après cette formation nous devons transmettre le savoir acquis aux autres maires qui n’ont pas eu la chance de poursuivre cette initiative. Mais surtout traduire le savoir acquis en action concrète ».
La formation est organisée en partenariat avec l’UCCIA et le Centre Européen d’Appui Électoral (ECES) dans le cadre du projet « Shawiri ». Il faut ainsi rappeler que l’UCCIA à travers son Institut Consulaire de Formation (ICF) et l’ECES ont signé un protocole d’accord qui vise à renforcer la protection sociale et la participation des femmes, des jeunes et de la société civile en Union des Comores. C’est à partir de cet accord que la formation sur la médiation sociale a eu lieu au bénéfice des mairies, des CLAC et la Maison de l’emploi. Dans son discours, le directeur adjoint de la maison de l’emploi a expliqué :
« Cette initiative a pour objectif de renforcer les compétences locales en matière de gestion des conflits, d’accompagnement des jeunes et de promotion de l’insertion socio-professionnelle. Désormais, ils sont les ambassadeurs de la méditation sociale. À travers les échanges qui ont eu lieu, ils sont capables de réagir et de transformer les acquis en action concrète ». A cette occasion, le secrétaire général du l’UCCIA a réaffirmé l’engagement commun à soutenir la cohésion sociale, le dialogue communautaire et le développement économique local : « l’UCCIA est prête à promouvoir la cohésion sociale à travers les formations. Pendant les 5 jours de formation, les discussions ont permis aux participants d’acquérir des compétences sur la méditation en cas de conflit. Cette initiative est très cruciale pour le développement social », a-t-il conclu.
Kamal Gamal
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