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Hajj 2026 : L’agence du Hadj mise sur une préparation sanitaire rigoureuse

Hajj 2026 : L’agence du Hadj mise sur une préparation sanitaire rigoureuse © : HZK-LGDC

Lors d’une conférence de presse tenue jeudi dernier à Moroni, le directeur général de l’Agence nationale du Hadj et de la Oumra (ANHO) Mohamed Elfatih Djamalylayil et ses collaborateurs ont présenté les nouvelles directives sanitaires imposées par les autorités saoudiennes pour la saison 1447 H (2026). Ces mesures visent à garantir la sécurité sanitaire et la bonne préparation des futurs pèlerins comoriens.


Le directeur général de l’Agence nationale du Hadj et de la Oumra (ANHO), accompagné du Dr Moumine, a animé ce jeudi à Moroni une conférence de presse consacrée aux nouvelles conditions sanitaires exigées par le Royaume d’Arabie saoudite pour la prochaine saison 1447 H (2026). Cette rencontre d’information, tenue en présence de plusieurs représentants des agences agréées, a permis d’exposer en détail les exigences à respecter avant d’effectuer le cinquième pilier de l’islam. « Les autorités saoudiennes ont instauré des conditions sanitaires strictes pour garantir la sécurité et la santé des pèlerins », a déclaré le directeur général de l’ANHO, soulignant que la prévention et le contrôle médical constituent désormais des priorités absolues.

Selon le communiqué officiel de l’Agence, les personnes souffrant de maladies cardiaques graves ou non stabilisées, d’insuffisance rénale terminale, de troubles mentaux sévères, ou encore de handicaps physiques majeurs empêchant l’accomplissement autonome des rites, ne seront pas autorisées à effectuer le pèlerinage. De même, les maladies respiratoires chroniques et contagieuses figurent sur la liste des pathologies jugées incompatibles avec la participation au Hajj. Le Dr Moumine, membre de l’équipe médicale nationale du Hadj, a insisté sur la nécessité d’une évaluation médicale approfondie avant toute inscription. « Chaque candidat au pèlerinage doit présenter un dossier sanitaire complet, car le moindre manquement peut compromettre non seulement sa santé, mais aussi la sécurité du groupe », explique-t-il.

S’agissant de la vaccination, l’agence a rappelé que deux vaccins demeurent obligatoires pour tous les pèlerins : celui contre la COVID-19 et celui contre la méningite à méningocoques (A.C.W.Y). « Le certificat de vaccination est exigé à l’entrée en Arabie saoudite », a précisé le Dr Moumine. Il a également ajouté que les vaccins doivent être administrés selon les délais reconnus par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Au moins dix jours avant le départ et dans une période de validité de trois à cinq ans, selon le type de vaccin utilisé.

Pour sa part, le directeur adjoint de l’ANHO a exhorté « les pèlerins et les agences agréées à se rapprocher dès maintenant de l’agence afin de commencer les formalités sanitaires et administratives, pour éviter les mauvaises surprises de dernière minute ».Il a également insisté sur la nécessité de préparer les dossiers médicaux à temps, d’effectuer les examens requis et de suivre les recommandations des médecins agréés. Mohamed Elfatih Djamalylayil a précisé que « la bonne préparation des pèlerins reste un gage de réussite du Hajj et de la sécurité de tous ». Il a exprimé son espoir que ces nouvelles directives permettront d’assurer un pèlerinage plus organisé, plus sûr et conforme aux exigences des autorités saoudiennes, tout en facilitant le travail des encadreurs comoriens sur le terrain. Cette conférence marque le début d’une campagne nationale de sensibilisation destinée à informer et accompagner les futurs pèlerins dans leur démarche spirituelle et sanitaire.

Ibnou M. Abdou

 


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