Les premiers témoignages des 850 pèlerins comoriens arrivés à La Mecque sont unanimes : « l'organisation est exemplaire ». À la veille du grand rassemblement d'Arafat, les fidèles expriment leur satisfaction face à un accueil chaleureux, une logistique efficace et une ambiance spirituelle intense.
« Nous sommes satisfaits », avance Dr Said Moumine Soidik, président de la commission spéciale envoyée par l’Agence Nationale du Hadj et de l’Oumra des Comores. Il est en Arabie Saoudite pour superviser l’accueil et le séjour des pèlerins comoriens à Médine puis à La Mecque. « Tous les préparatifs que nous avons établis, nous les avons exécutés à 100% à Médine comme ici à La Mecque », affirme-t-il avec fierté. Le premier groupe de pèlerins est arrivé le jeudi, suivi par le second, le samedi. Ce dernier a été accueilli de façon exceptionnelle, « un geste offert par le directeur de l’hôtel », selon Dr Moumine. « C’est une manière de témoigner de l’importance accordée aux pèlerins comoriens ». Dès leur arrivée, les clés des chambres ont été distribuées aux responsables d’agences.
« Tous les pèlerins comoriens sont désormais installés », assure-t-il. Situé à proximité de la Mosquée Al-Haram, l’hôtel permet aux fidèles de s’adonner librement à leurs prières. « Chacun est libre de prier là où il veut », souligne-t-il. L’organisation quotidienne est fluide : « La restauration est de bonne qualité, avec trois repas servis par jour. Le wifi est disponible, chacun peut communiquer avec sa famille. Nous avons pris toutes les dispositions nécessaires », insiste le chef de la commission. Parmi les bénéficiaires de ces conditions d’accueil optimales, Fatima Mohamed, 27 ans, originaire de Hahaya, partage son expérience : « L’hôtel est de bonne qualité, tout proche d’Al-Haram. Moi, je préfère prier la nuit, car il fait trop chaud durant la journée. »
Elle compare les deux villes saintes : « À Médine, l’hôtel était encore plus proche de la Mosquée du Prophète. Mais ici, ce n’est pas très différent. Celui qui veut aller prier à Al-Haram peut y aller, sinon il peut rester prier dans le quartier. Dans tous les cas, prier ici ou à la Mosquée, c’est pareil, selon les oustadh ». En plus des prières, l’hôtel devient aussi un lieu de rassemblement religieux et de formation : « Il y a des rencontres avec les médecins, les responsables, et surtout des rappels organisés régulièrement par les oustadh pour nous préparer spirituellement. »
Ben Afane Mmadi, un jeune pèlerin de 21 ans, confirme ce climat de sérénité : « Tout va très bien, on est bien installé. Nous nous préparons pour le début du Hadj prévu mercredi, le 8 de Dhul-Hadj. » Et de poursuivre : « Nous prions pour que Dieu accepte nos invocations, et surtout que notre pays se développe davantage. » « L’esprit du Hajj est bien présent », conclut Dr Moumine. Grâce à une préparation rigoureuse et un suivi de proximité, les pèlerins comoriens abordent les prochains jours avec foi et sérénité.
Ibnou M Abdou depuis la Mecque
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