« L’accident est regrettable, mais jusqu’à maintenant la société ASC ne fait pas d’efforts pour libérer le port » a indiqué Ediamine Amdi agent ASC, lors d’une assemblée extraordinaire de l’UFSPC (union force des syndicats de trois ports) et le SNTA (syndicat national de travailleurs d’Anjouan). L’assemblée est tenue ce mercredi matin sur le hangar du petit quai du port de Mutsamudu faute d’une salle de conférence. Six jours de paralysie déjà et les médias ne savent rien sur la solution en marche. L’AG est close à 11h12.
Le port est toujours paralysé et les conditions de travail y sont difficiles. L’assemblée extraordinaire de l’UFSPC (union force des syndicats de trois ports) et le SNTA (syndicat national de travailleurs d’Anjouan) a tourné autour de ces sujets. «Le port n’a pas les conditions normales pour faire travailler des gens. Salaires misérables, absence de dialogue social entre nous et l’ASC et il y a beaucoup à faire pour le port », lance Ediamine Amdin, le secrétaire général de l’UFSPC.
Plusieurs réclamations sont posées sur table. « L’importance de cette assemblée extraordinaire est de donner un préavis de grève à la compagnie et souligner quelques points très importants, à savoir les salaires minables et la non existence d’avancement de salaire dans la compagnie » indique Hadhurou Anfi, le président du SNTA. Appuyé par son homologue Mohamed Abdou Soilih président de l’UFSPC dépêché depuis Moroni pour prendre part à cette rencontre et profiter pour mettre officiellement en place la nouvelle force syndicale née à Moroni.
Force est de mentionner que depuis lundi dernier, la compagnie ASC refuse de faire le moindre commentaire. La Douane, la capitainerie et presque toutes les instances que nous avons contactés refusent de répondre. Les syndicalistes invitent les autorités de l’Etat à venir constater les dégâts surtout le ministre des finances, Saïd Ali Chayhane.
Le public n’a aucune information sur l’accident survenu la semaine dernière au port de Mutsamudu. Port paralysé et l’ASC danse toujours avec sa phrase magique : « On est à la recherche d’une solution. Donc, on n’a rien à dire pour l’instant». Et depuis l’accident survenu le samedi dernier, c’est le silence total au niveau des autorités.
N.J
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