Le calendrier de la rentrée scolaire ouvre le grand débat entre syndicalistes et autorités. Pour le proviseur du lycée de Mutsamudu, la rentrée est faite ce lundi 16 ; tout en respectant le calendrier établi par le ministère. Le corps syndical parle un autre langage qui n’est proche de la réalité (rentrée). Dans tout ça, les enseignants ont presque récupéré leurs emplois du temps.
« Ce matin lundi 16 septembre a eu lieu au lycée de Mutsamudu la rentrée scolaire au titre de l’année 2019-2020. Mon équipe et moi remercions tous les enseignants qui ont répondu présents à cette rentrée, montrant ainsi une volonté manifeste de servir la nation». C’est par ces mots que le proviseur du Lycée de Mutsamudu s’est exprimé sur sa page Facebbok. Elarysse Mohamed alias Amri Mitterrand parle haut et fort d’une rentrée réussie. «La rentrée est bien faite. Le 19 Septembre prochain, ça sera le tour de la rentrée des élèves », dit-il.
La Gazette des Comores a essayé de joindre Bacar Dossar, une des grosses pointures syndicales à Anjouan, mais il restait injoignable. Le corps syndical préfère le silence pour s’exprimer. «On n’a rien à dire ! L’administration est au courant de tout. Elle sait ce qu’elle doit faire » indique une source syndicale qui a laissé croire qu’une conférence de presse sera tenue dans la semaine pour mettre les points sur les «i». Selon nos confère de Comores Magazine, «l’intersyndicale ne tergiverse pas». Ce matin est distribué un document signé par le secrétariat national de l’intersyndicale montrant les réclamations des enseignants parmi lesquelles le libre choix de la banque pour percevoir leur salaire.
Comme il est annoncé que la rentrée scolaire 19-20 devrait avoir lieu ce lundi 16, il semble que le corps syndical a pu maintenir les enseignants en grande partie. Ce matin (lundi 16), on constate une morosité dans certains établissements. Ici et là, les enseignants récupèrent leurs emplois du temps en catimini, mais refusent de dire que «l’école est ouverte ou non».
On a compris que la guerre est froide entre l’administration publique et l’intersyndicale. Quant aux chefs des établissements, il s’agit d’une organisation pour une éventuelle rentrée. A quand ? La réponse est mi-figue, mi-raisin. Un enseignant peureux rencontré dans un établissement et interrogé par nos soins, dit sous anonymat que « nous enseignants, avons les oreilles captées vers l’intersyndicale».
N.J.
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