Kamar Al Khair, un nouveau navire d’une capacité de 12 conteneurs de 40 pieds soit plus de 750 tonnes vient d’arriver à Mutsamudu. Ses propriétaires sont des entrepreneurs d’Anjouan qui l’ont acheté au Japon. L'inauguration est prévue ce mercredi au port de Mutsamudu.
L'anjouanais serait le traditionnel ami de l'océan et du commerce, dit-on. Le trafic maritime garde toujours don siège à Mutsamudu. Hier mardi, Kamar Al Khair, un nouveau navire d’une capacité de 12 conteneurs de 40 pieds, soit plus de 750 tonnes vient de jeter l’ancre au port de Mutsamudu.
« L'arrivée de ce navire est une autre ouverture pour plusieurs acteurs. Ce navire va réduire certaines pénurie, comme celle du ciment et autre », indique Saifi Dine alias Selea, porte-parole des dockers occasionnels au port de Mutsamudu. Et d'ajouter que « nous nous frottons les mains et remercions Allah ainsi que les propriétaires de ce navire. On voit le tonnage augmenter au port, donc c’est du travail pour nous et la paie va aussi augmenter ».
Du côté de la chambre de commerce, l'accueil de ce navire est l'affaire de plusieurs secteurs de l'économie. « Les commerçants voient le trafic s’agrandir. Les avantages et surtout la réception des marchandises à temps serait un autre atout », souligne Charkane Ali François alias Zola, responsable à la CCIA Anjouan. Ce dernier souhaite bonne chance à ces entrepreneurs, qui ont osé prendre le risque d’investir des centaines de millions pour améliorer le fret maritime. « Cette initiative sera rentable, puisque l'archipel occupe un carrefour entre Madagascar et l'Afrique de l'Est. Géographiquement, l'économie du pays gagnera », ajoute-t-il.
Le directeur régional de l'ANPI Anjouan Fayal Mohamed explique que leur mission consiste à faciliter la création d'entreprises, vecteur de création d'emploi, et jouer le rôle d'interface entre secteur public et secteur privé jusqu'à l'octroi d'avantages fiscaux et douaniers qui seraient soumis à la création d'emploi. « Nous ne pouvons que nous réjouir de chaque pas réalisé par le secteur privé local et nous sommes toujours à leur côté pour leur apporter notre appui sur tous les volets où nous intervenons dans le cadre du guichet unique de l'investissement », avance-t-il.
Mohamed Abdallah alias Matra, sociétaire chargé de faire venir le bateau aux Comores parle timidement de plus de 10 emplois directs déjà créés et fait mention spéciale à la Meck Domoni qui, financièrement a joué un rôle important dans ce projet.
Nabil Jaffar
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