Samedi dernier, la Meck Mutsamudu est formée sur les notions de base de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme connu sous l’acronyme LCB/FT. Les salariés et les élus sont bénéficiaires de cet atelier de sensibilisation et de rappel de la sanction réservée par la loi.
La Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT) désigne l'ensemble des lois, textes réglementaires, mesures et outils utilisés dans le but d'identifier et de limiter les techniques et moyens permettant de blanchir de l'argent et de financer des entreprises criminelles, d’une façon générale. Samedi dernier, la Meck Mutsamudu et d’autres IF (institutions financières) de l’ile sont sensibilisées dans ce domaine et plus de 20 personnes ont suivi la formation. « La relation d’affaires se déroule dans des circonstances inhabituelles.
La distance géographique considérable inexpliquée entre l’institution financière et le client », souligne Wassilat Hassani, chef du service conformité et contrôle au sein de l’Union des Meck et formatrice. Plusieurs aspects doivent interpeller le guichet et ce dernier est appelé à informer son supérieur. Les intervenants ont listé certains critères non négligeables et qui doivent tirer la sonnette d’alarme sans froisser le client ou le nouveau venu devant le guichet. Selon elle, la vigilance est de mise à chaque mouvement et/ou opération puisque le blanchiment est devenu un métier pour certains.
Les intervenants ont de passage projeté les sanctions réservées à une institution qui facilitera un blanchiment, la sanction, selon la loi peut aller au-delà du montant blanchi fois 15. « Par exemple si la MECK Mutsamudu blanchit 100 000 fc, elle sera condamnée à payer 1 500 000fc », clarifie Youssouf Mohamed Farid, responsable conformité. Et d’ajouter : « ensuite, des fonds peuvent être réunis illicitement à des fins terroristes. La source de ces fonds ou financement des actes terroristes peuvent bénéficier d’un blanchiment et ou du business illégal ». Il est demandé aux les institutions financières d’appliquer des mesures de vigilance renforcées lorsqu’il existe des risques plus élevés afin de les gérer et de les atténuer.
Nabil Jaffar
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