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Dans le cadre du projet "Introduction à la Boxe Éducative et Féminine en Milieu Scolaire" financé par l'ambassade de France, à hauteur de 94000 euros, la fédération comorienne de boxe a lancé une formation de trois jours à Mohéli à l'école primaire publique de Mdjimbia dans un quartier Fomboni, du mardi au jeudi dernier. Les bénéficiaires sont des animateurs de boxe dans les écoles primaires publiques et privées. L’objectif est de populariser la boxe d’ici les prochains Jeux des îles de l’océan Indien.
La Fédération comorienne de boxe (FCB) s’est lancée dans un vaste projet dans les écoles primaires publiques et privées dans l'optique de populariser le sport et encourager davantage les femmes à pratiquer la boxe dans le pays. Raison pour laquelle, après Ngazidja et Ndzouani, la semaine dernière la FCB vient de former à Mohéli 5 animateurs sélectionnés pour maîtriser les techniques de la boxe éducative et féminine dans les écoles primaires publiques et privées. Suite à cette formation, une séance des pratiques au profit des élèves s'est déroulée à l'EPP Mdjimbia. Le but est d'inciter les jeunes à pratiquer ce jeu. « Ces animateurs sont formés pour former à leur tour des jeunes dans le jeu de boxe, tout comme le football et le Basket-ball. La plupart d'entre eux sont des éducateurs physiques ou sportifs. Dans quelques semaines chaque école recevra des kits sportifs de boxe pour que ces animateurs puissent travailler convenablement » annonce Raslane Hamada allias Bosco, vice président de la FCB.
Il s'agit, selon Ahmed Bacar le secrétaire général, d'un projet financé par l'ambassade de France, à hauteur de 94000 euros. « Nous le faisons en partenariat avec le ministère français des affaires étrangères et le ministère de l’éducation nationale. Nous voulons toucher plus de 2000 enfants (filles et garçons) dans 60 écoles à travers le pays » précise Ahmed Bacar avant de poursuivre qu’un conteneur des matériaux de boxes d'une valeur de 73 000 dollars est déjà en route vers les Comores pour booster la boxe dans le pays. « Je lance un appel aux parents d'élèves de laisser leurs enfants pratiquer ce jeu. Nous ne les formons pas pour qu'ils deviennent violents ou agressifs mais c'est un sport comme les autres jeux » indique le secrétaire général de la FCB.
Riwad
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