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Si le sport est considéré comme le phénomène social par excellence. Il est aussi un cadre idéal pour l’intégration des jeunes dans la société. La boxe aux Comores suit cette dynamique dans le sens où les dirigeants de cette discipline misent à la fois sur les amateurs confirmés c’est à dire ceux qui ont fait de la boxe leur discipline sportive, mais aussi sur les jeunes enfants, les écoliers en particulier, qui apprennent par le noble art à s’intégrer dans la société.
C’est un travail de longue haleine mais, c’est un travail qui apportera à coup sûr des résultats sur l’intégration et l’épanouissement des jeunes écoliers dans la société. C’est du moins la vision de la fédération comorienne de boxe, qui a fait des établissements scolaires un vecteur pour disséminer la discipline un peu partout. L’objectif premier est certes de multiplier la population pratiquante avec comme corollaire intégrer les jeunes, et les femmes dans le milieu de la boxe comme nous fait dire une publication de la FCB. « Le projet de boxe éducative et féminine, financé par l’Ambassade de France aux Comores, permet à de nombreux enfants de découvrir le sport, et particulièrement la boxe. » Et la publication de poursuivre sur le caractère social de la pratique « Cette initiative favorise l’épanouissement des élèves, renforce leur confiance en soi, leur solidarité et la cohésion entre camarades, tout en contribuant à leur bonne santé. »
Né en France au début de la décennie 1990, le concept de la boxe éducative avait comme principal objectif de rendre la boxe accessible aux jeunes, tout en supprimant les aspects violents de la discipline. Dans la boxe éducative, on ne frappe pas mais l’on touche sans puissance, donc sans faire mal à son adversaire, qui est plus un partenaire qu’autre chose. Par ailleurs, la boxe éducative a comme autres objectifs, la valorisation de l’effort, le sens de la discipline, la maitrise de soi mais aussi le respect des règles de l’art. Un ensemble qui permet à l’enfant d’acquérir les fondamentaux dès son jeune âge.
De l’école primaire Mdjimbia à Fomboni, à l’EPP de Dzahadju Mbadjini, en passant par l’école primaire Fundi Saïd Mnemoi à Moroni, ce sont en tout 31 établissements sur l’ensemble du territoire qui ont été choisis pour abriter la boxe éducative et féminine. Avec engagement et passion, les éducateurs sillonnent ces différents établissements pour véhiculer la bonne parole dans la joie et une ambiance bon enfant.
Imtiyaz
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