À quelques mois de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, le Maroc ne mise pas uniquement sur ses stades modernisés et son expertise organisationnelle. Le Royaume met également en avant l’un de ses plus grands atouts : ses infrastructures de transport, conçues pour répondre aux exigences d’un événement continental d’envergure.
Avec un réseau routier et autoroutier dense reliant toutes les grandes villes du pays, les déplacements entre les stades et les centres d’accueil des supporters se feront dans des conditions optimales. Les autoroutes reliant Tanger, Rabat, Casablanca, Marrakech et Agadir permettront de fluidifier la circulation des équipes et des fans, tout en réduisant les temps de trajet. Le Maroc bénéficie également d’un réseau ferroviaire performant, dont la ligne à grande vitesse (LGV) Al Boraq reliant Tanger à Casablanca en un temps record. Fin avril dernier, le Roi Mohammed VI a lancé les travaux de réalisation de la ligne à grande vitesse Kenitra-Marrakech. Cette ligne de 430 km, est conçue pour une vitesse de 320 km/h, qui reliera Rabat et Marrakech, desservira les aéroports des villes, et le stade de Benslimane. L’objectif est de tripler la couverture du réseau d’ici 2040, en reliant 43 villes contre 23 actuellement et il a acquis 168 nouveaux trains, dont des trains à grande vitesse de dernière génération Alstom et des trains pour les lignes classiques et régionales, pour améliorer l’offre et rajeunir sa flotte.
Côté aérien, les aéroports internationaux de Casablanca, Marrakech, Agadir, Rabat et Tanger disposent de capacités suffisantes pour accueillir les flux massifs de voyageurs attendus. L’Office national des aéroports (ONDA) a d’ailleurs renforcé ses programmes pour améliorer la fluidité et la qualité de l’accueil. Le transport aérien intérieur au Maroc connaît un essor, notamment avec les initiatives gouvernementales visant à désenclaver les régions. Des compagnies comme Royal Air Maroc et de nouvelles entrées développent des lignes reliant les grandes villes et les régions moins accessibles, telles que Marrakech, Fès, Tanger, Agadir et Dakhla.
En misant sur des infrastructures de transport modernes et interconnectées, le Maroc entend offrir aux visiteurs une expérience fluide, sécurisée et confortable. Au-delà de l’aspect logistique, ces investissements renforcent également l’image du pays comme hub africain et méditerranéen. La CAN 2025 constituera ainsi un test grandeur nature avant la Coupe du Monde 2030, que le Maroc coorganisera avec l’Espagne et le Portugal. En plaçant la mobilité au cœur de sa stratégie, le Royaume espère marquer les esprits et confirmer que son transport est bel et bien un atout majeur pour le succès de l’événement.
MY
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