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En deux matchs, les Cœlacanthes ont marqué cinq buts pour ne rien encaisser, ce qui ne leur est pas arrivé depuis longtemps. Et il faut décidément ne rien connaître dans le domaine du sport, le football en particulier pour minimiser une victoire, de surcroît une victoire par quatre buts d’écart. Il faut savoir saisir les opportunités quand elles surviennent, mais surtout le plus important avoir la présence d’esprit nécessaire transformer les occasions en buts, c’est ce qu’ont su faire les Cœlacanthes.
C’est ce qu’on appelle dans le jargon habituel, une mission accomplie pour Stefano Cusin et ses hommes. Après une série de doutes, Stefano Cusin et ses hommes semblent avoir retrouvé de la confiance et surtout du pep comme le disent les jeunes, et cela à un mois du début de la Coupe d’Afrique des Nations au Maroc. Les deux victoires obtenues contre la Namibie semblent suivre une certaine logique, et peut, pour ceux qui connaissent un peu l’histoire récente des Cœlacanthes, annoncer quelque chose de grandiose à venir. Pour ses débuts avec les Verts, Stefano Cusin avait assuré une victoire par un but d’écart (2-1) contre le Cap-Vert avant d’enchainer par une victoire de (4-2) de quatre buts, contre la Centrafrique. Une dynamique, qui avait permis aux Verts d’entamer de la meilleure des manières, les éliminatoires de la Coupe du Monde, et celles de la CAN 2025.
C’est cette même dynamique que l’on retrouve après la double victoire contre la Namibie, qui doit augurer de quelques choses de plus important lors des prochaines échéances des Verts. Si en conférence de presse, le sélectionneur n’a pas fait le parallèle avec ses débuts, il est revenu néanmoins sur l’impact de ces deux victoires sur notre participation à la CAN. « Nous sommes sur la bonne voie. Il y a des jeunes joueurs qui commencent à montrer des choses prometteuses ». Et de rajouter : « Les Comores ont une équipe de haut niveau. A domicile, ils sont impressionnants. Pour la CAN, ils peuvent être favoris malgré un groupe relevé. »
De son côté, le meilleur buteur des Cœlacanthes, Ben El Fardou est revenu sur son match et la confiance que lui donne le sélectionneur : « Le coach me fait confiance. Je me sens comme un enfant. Mon objectif et d’être en pleine forme pour cette compétition », faisant référence à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, surement la dernière pour celui qui a fêté ses 36 printemps le 10 juin dernier. En termes de motivation, rien de plus important qu’une victoire devant ses soutiens. Entamer une grande compétition comme la CAN avec des résultats positifs, reste une source de motivation supplémentaire pour l’équipe et le staff.
Imtiyaz
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