La Gazette

des Comores

Des équipes d’Anjouan interpellent la commission de normalisation

Des équipes d’Anjouan interpellent la commission de normalisation © : HZK-LGDC

C'est dans une conférence de presse tenue ce Mercredi 18 décembre dans un hôtel à Anjouan, que des dirigeants de la ligue de football, de districts et des dirigeants de clubs ont tenu à rappeler les missions de la commission de normalisation.


La commission de normalisation est mise en place par les partenaires du football des Comores, en l'occurrence, la FIFA et la CAF. Cette mise en place fait suite à la suspension du Comité National Exécutif tombé en disgrâce, après un profond conflit opposant ses membres. Chacun se dit compétant et agit suivant les textes. En effet, depuis la nomination de la commission de normalisation, le monde du football comorien vit un dilemme. Constatant la tournure que les événements risquent de prendre dans le football comorien, les conférenciers ont lancé un cri d'alarme en demandant plus de vigilance et de responsabilité aux membres de la commission de normalisation. Pendant une soixantaine de minutes, et tour à tour, les trois intervenants ont rappelé à l'assistance que les missions assignées à la commission tardent toujours et seules les affaires courantes sont visibles.

 

Ce sentiment d'inquiétude est bien ressenti car des rumeurs persistantes laissent penser que la commission cherche à traîner le pas sur des questions insignifiantes (suspension des ligues, des districts, remplacement des dirigeants, etc.) C'est pourquoi les organisateurs de la conférence comptent faire prévaloir leurs droits en insistant sur les missions des uns des autres. Cette intransigeance est une mise en demeure car craignant une interprétation abusive de la note de suspension du Comité national Exécutif pourrait compromettre l'unité des associations de football des Comores déjà mise à mal. « Les intimidations n'ont pas de place », lâche un des conférenciers. M. Sarafide responsable d'Adda Sport ne va pas par quatre chemins. « Le football appartient aux footballeurs mais aussi aux dirigeants des associations. Aucun dirigeant ni aucune organisation non mandaté ne peut parler au nom des autres », insiste Adinani Mouhamadi

 

NJ


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