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Le karateka Fahad Ibrahim, deuxième Dan, a répondu à nos questions par rapport à sa préparation, sa participation et se perspectives pour les Jioi Comores 2027. Il a nous accordés cet entretien quelques jours avant son premier combat des Jeux de la solidarité islamique 2025 à Riyad.
Question : Comment préparez-vous cette grande compétition islamique ?
Fahad Ibrahim : A l’heure actuelle, je reste focus sur un entrainement mental, de visualisation, de souplesse et surtout de concentration parce que le gros du travail est réalisé en amont. Je l’ai déjà fait pendant mes différents entrainements de corps à corps dans mon dojo. Mais cela n’exclut pas des sessions de sparring avec mon coach pour maintenir un certain niveau. Cela est important pour moi, pour maintenir mon corps et mon mental toujours en forme.
Question : Comment appréciez-vous l’organisation de ces jeux ?
FI : Je trouve cela grandiose et surtout bien organisés. A en juger par le millier d’athlètes reçus ainsi que leur délégation de diverses disciplines, c’est tout bonnement époustouflant. C’est quelque chose de merveilleux l’organisation de ces 6e Jeux de la Solidarité Islamique.
Question : Quels sont vos objectifs pour cette édition ?
FI : Atteindre l’un des trois matchs. Je vis le podium. Au pire des choses, c’est de finir la compétition au pied du podium du classement général. Mais au mieux et au pire finir au pied du podium. Mais je dois avant tout commencer par gagner mon premier match et ainsi de suite.
Question : A travers ces 6e jeux, pensez-vous déjà aux Jeux des iles 2027 ?
FI : Bien sûr que oui. Faire face à tous ces athlètes de tout horizon et surtout de voir les moyens mis en leur disposition parlant de sponsoring, coaching, équipements me font réaliser à quel point la tâche sera ardu. Mais je prends cela comme un mal pour un bien car cela me donne des idées et une certaine feuille de route pour pouvoir adapter les futurs entrainements. J’ajouterais que la pression est décuplée étant donné qu’en 2027 on défendra nos couleurs à domicile, chez nous aux Comores.
Propos recueillis par Oustadh Padré, depuis Ryadh
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