Avant les points au classement, c’est surtout une question de fierté et de suprématie pour l’équipe vainqueur, qui sera le champion de la capitale du moins pour cette phase aller du championnat. Samedi dernier dans un stade de Moroni archi-plein, les frères ennemis de la capitale se sont livrés à un duel sans merci. Au-delà du score acquis sur le terrain (0-0), de l’avis des nombreux supporters le derby de Moroni a tenu ses promesses, du moins sur le plan physique.
De par l’intensité et les enjeux, le derby de la capitale opposant, Union Sportive de Zilimadju au Volcan Club d’Irungudjani valait la peine d’être vécu. Durant 1h30, les deux formations de la capitale se sont livré une bataille de cogneurs, même si l’état d’esprit est resté fraternel jusqu’au sifflet de l’arbitre. Très pauvre techniquement, l’opposition a gratifié les nombreux supporters d’un match avec beaucoup d’impacts physiques. Dès l’entame de la rencontre, Volcan Club s’est installé sur le camp de son adversaire avec un pressing haut qui a perturbé le bloc de l’Union Sportive de Zilimadju. Ce système a permis aux verts de la capitale, qui évoluaient en blancs de couper les lignes de ravitaillement d’USZ, qui a multiplié de son côté les pertes de balles. Emmenée par le jeune attaquant, Rahim et le revenant transfuge d’Alize Fort, Adjilane, la pression de Volcan Club a complètement étouffé USZ. Obligé de reculer sur ses retranchements, le bloc de Bonbon Ndjema s’est vu réduire son espace de jeu, et les deux maîtres à jouer de l’équipe, Hilali Massulaha et le bien nommé Upepo réduis à des passes rapides, qui n’arrivaient pour la plus part du temps pas à destination.
Très énergivore, le système mis en place par, Soumeit le coach de Volcan exigeait une certaine discipline de jeu, notamment avoir un bloc équipe compact et un jeu coordonné entre les lignes. En arrière, Moustakim en patron de la défense avait pris le soin de mener ses troupes jusqu’à la limite de leur moitié de terrain, alors que les milieux et attaquants étaient presque dans la ligne des 22m pour tuer toute tentative de construction de la part du champion des Comores.
Contrainte et forcée, USZ a dû jouer à contre nature, avec une pression basse qui n’avait qu’un seul objectif, empêcher l’adversaire de rentrer dans la surface de réparation. A part à la fin de la rencontre, où USZ a pu se crée quelques occasions, après une accumulation de fatigue de son adversaire. Le jeu en transition rapide, qui est le circuit préférentiel dans un système à pressing bas n’a jamais fonctionné. Les sorties de balles du petit, Navalona très bon manieur de ballon n’ont pas suffi pour équilibrer les débats. L’absence d’un Flavio en attaque a beaucoup manqué à USZ. Ce dernier, empêche la défense de monter, de par son jeu de fixation, et libère du coup des espaces au milieu et dans les couloirs qui permettent à l’équipe d’avoir des choix multiples dans les phases d’attaques.
Imtiyaz
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