Du 09 au 18 mars prochain, environ 670 athlètes, sexes et âges confondus, se bousculent à PyeonChang (Corée du sud) pour recueillir une belle moisson des médailles. Chaque athlète participe selon des règles adaptées à sa condition physique. Dans cette édition 2018, les athlètes de l'Archipel aux îles de la Lune, régulièrement représentés en natation et en sports adaptés, tenus dans des salles, brillent par leur absence.
Pendant dix jours, 670 athlètes, issus de divers continents, se confrontent en Corée du Sud, dans la région de PyeonChang. Par rapport à la nature et au degré de l'infirmité, chaque athlète, filles et garçons, participe selon des règles adaptées à sa condition physique. Pendant ce genre d'événement, d'autres Jeux se déroulent en salle. Ce sont des nageurs handicapés physiques et les concurrents en sports adaptés, exemple les malvoyants, les sourds-muets et/ou les handicapés mentaux qui sont admis.
Les Jeux d'été et d'hiver d'Abou Dhabi, des États-Unis ou encore de la Grèce où des athlètes comoriens, comme Ahamada Saïndou (Mongol) et Irham Aboubacar (handicapés physique et mental), étaient médaillés pourraient illustrer bien notre thèse. La famille Kennedy, à l'origine des Jeux paralympiques, assurent la participation des athlètes classifiés des Comores, de Djibouti, de l’Érythrée, de la Somalie, du Soudan, etc.
Belle moisson de médailles aux Usa
Le patron de la Fédération Comorienne des Handisports expliquent le motif de l'absence des athlètes comoriens : malvoyants, sourds-muets et/ou handicapés mentaux : « On n'est pas allé en Corée du sud, notamment à PyeonChang parce qu'on ne participe pas à ce genre des Jeux. En Allemagne, c’était des Jeux pour la classification, en perspective des Jeux paralympiques de Londres. C'est différent ». La classification est une opération qui évalue chaque sportif au cours d'épreuves antérieures aux Jeux pour lui appliquer un coefficient en fonction de son handicap.
En Angleterre, les athlètes comoriens retenus ont concurrencé en natation et en sports adaptés, ouverts exclusivement aux malvoyants, aux sourds-muets et aux handicapés mentaux. Et à la manière des coureurs de 100 mètres ou de marathon pendant les Jeux paralympiques d'été, les personnes aveugles ou déficientes visuelles bénéficient d'un guide. Les responsables du Comité National Paralympique des Comores pensent-ils aux enjeux qui attendent nos meilleurs nageurs handicapés comme l'Iconien Hassan Ahmada Djae et le Mohélien, Archidine Said amputé d'un membre inférieur, aux Jeux des Iles de l'Océan indien de Maurice, 2019 ? La gloire se planifie, car elle se mérite.
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