L’épreuve d’éducation physique et sportive de l’examen du baccalauréat a pris fin le mercredi 19 juillet au lycée de Fomboni, après 5 jours. 1225 candidats étaient appelés à se présenter au terrain de sport du lycée de Fomboni, aux stades de Nioumachoi et Wanani dans la région de Djando. Quelques blessés ont été enregistrés et les responsables fustigent la qualité des terrains qui ne sont pas adaptés aux différents modules proposés.
Sur 1230 candidats inscrits cette année au baccalauréat à Mohéli, 1225 ont effectués l’épreuve d’éducation physique et sportive qui a duré du samedi 15 au mercredi 19 juillet dernier. La première journée était consacrée au sous-centre de Nioumachoi où l'effectif était de 202 candidats. La deuxième journée c’était dans le sous-centre de Wanani avec 175 candidats. Tandis que dans le centre de Fomboni, il a fallu trois jours pour le reste des candidats.
Tout a débuté par les courses de vitesse auxquelles les filles ont eu à parcourir 80 mètres alors que les garçons ont parcouru leur habituel 100 mètres. Quant aux sports collectifs, c’est le basketball et le handball qui étaient au menu. « Nous avons eu des difficultés car on avait des blessés à gérer, des candidats hypoglycémiants, d'autres qui s'évanouissent mais Dieu merci la sécurité civile était présente et intervenait chaque fois que nécessaire » a indiqué Azali Docorat, professeur d'éducation physique et sportive au lycée de Fomboni.
Docorat n'a pas manqué de pointer du doigt l'état des espaces sportifs de l'île et en particulier le stade du lycée de Fomboni. « Cela fait 4 ans depuis qu'on a commencé à effectuer les épreuves sportives des examens nationaux ici au lycée de Fomboni. Avant on les faisait au stade Elhadj Ahmed Matoir. J'avoue qu’ici ce terrain est très mauvais. Il est impraticables » dit-il avant de poursuivre : « les élèves qui n'arrivent pas à se ressaisir font des chutes et se blessent souvent. Heureusement il y a les agents du Cosep qui nous assistent ».
Il convient de rappeler qu'en 2014, 35 millions de francs comorien étaient déboursés à titre de compensation par Comores Télécom pour avoir planté un pylône dans l’enceinte du lycée de Fomboni. Cette coquette somme était destinée à construire un plateau sportif, prioritaire pour l’établissement. Mais à la demande expresse du gouverneur de l’île de l’époque Mohamed Ali Said, cet argent a atterri dans un compte du trésor public. Et le plateau tant souhaité n'a jamais vu le jour. Six mois de prison avec sursis était requis par le procureur de la république contre un journaliste pour « offense au gouverneur de l’île, diffusion de fausses nouvelles et trouble à l'ordre public » après avoir couvert la manifestation des élèves contre ce qu'ils appelaient « détournement de fonds ».
Riwad
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