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Les basketteurs et basketteuses comoriens issus des championnats européens sont arrivés depuis mercredi dernier. Au nombre de treize, ils ont encore plus de deux semaines pour se préparer avant de s’envoler pour Maurice aux Jeux des îles de l’Océan Indien.
Depuis le 15 juin dernier, les basketteurs et basketteurs comoriens devant participer aux jeux des îles de l’Océan Indien ont été identifiés et ont commencé depuis les entrainements. Mercredi dernier, les basketteurs et basketteuses issus de la diaspora accompagnés de leur coach ont atterri à Moroni pour apporter leur contribution à la quête d’une médaille. Le sélectionneur, Osman Karim et ses poulains ont été accueillis par l’ensemble du COJ-Comores et le ministre de l’intérieur, représentant le ministre des sports.
« Nous avons presque 20 jours de préparation. On a donc aujourd’hui, deux semaines pour tous rattraper », montre Abdou Ibrahim alias Banga, le sélectionneur des basketteuses comoriennes. Ce dernier assure qu’ils vont s’entrainer trois fois par jour durant ces deux semaines. « On va s’entrainer le matin, l’après-midi et le soir, on va beaucoup miser sur le jeu car on a besoin d’adaptation pour aider les locaux », poursuit-il. En ce qui concerne le calendrier, le sélectionneur estime que deux semaines c’est insuffisant pour tout faire. « En pareille circonstance, les deux semaines seront insuffisantes mais c’est le mieux qu’on peut faire. De notre côté, on va faire le maximum pour gagner une médaille », dit-il.
Pour les filles, elles sont venues au nombre de 5 au lieu de 6. La dernière va arriver le 12 juillet prochain. Nanga Chinese, une des basketteuses de la sélection nationale estime que c’est une très belle avancée pour le basket féminin. « Je suis super contente d’être ici et on est très bien accueilli par la section locale. Je pense que participer à ces jeux avec la sélection nationale est une très belle avancée car ça sera l’occasion de laisser beaucoup de place à la diversité », lance-t-elle. Cette dernière espère remporter une médaille et marquer l’histoire du basket féminin. « Nous avons deux semaines pour se préparer. Je pense qu’elles sont suffisantes car on va travailler trois fois par jour et on va se donner à fond », avance-t-il, avant de conclure que « le plus important c’est qu’on arrive à s’adapter et on ira loin ».
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