La Gazette

des Comores

Stade omnisport Malouzini / L'entreprise SCG s’attaque à la pelouse

Stade omnisport Malouzini  / L'entreprise SCG s’attaque à la pelouse © : HZK-LGDC

Les travaux du stade omnisport de Maluzini sont presque achevés. Samedi, l’entreprise chinoise SCG a annoncé démarrer la pose de la pelouse qui doit recouvrir la surface. La société demande à cet effet à la Ma-mwe la fourniture journalière de 60 m3 d’eau pour l’arrosage. L’entreprise chinoise devrait être en mesure de livrer le stade au mois de mai 2019.


Le gros des travaux du complexe sportif de Maluzini est achevé. Le stade commence à prendre peu à peu forme. Le terrain est presque entièrement clôturé, les tribunes achevées, l’écran géant et les lumières installés. La Shanghai construction groupe (Scg) se prépare à poser la pelouse naturelle, qui doit recouvrir la surface de jeu. Les travaux ont débuté samedi. « Le terrain commence à prendre forme. Maintenant, on se prépare pour implanter la pelouse qui doit recouvrir la surface de jeu », avance Abdou Raouf Ahmed, le responsable comorien des infrastructures.

 

Pour le début des travaux de l’implantation de la pelouse, le chantier demande à la Ma-mwé la fourniture de 60 m3 d’eau journalière requise pour l’arrosage. « Le seul souci, c’est qu’il nous faut 60 m3 d’eau par jour, et c’est loin d’être évident. Mais nous sommes actuellement en discussion avec Ma-mwe pour voir comment elle peut nous fournir ces 60 m3 journaliers. C’est elle qui nous dira si on utilise les tuyaux ou s’il faut construire une citerne de stockage», poursuit-il.

 

Le problème d’eau reste le gros défi que doit relever la partie comorienne. L’on se souvient que Ma-mwe avait déjà du mal à fournir le débit d’eau souhaité par la SCG. Sur les travaux du stade de Malouzini, ils sont en avance et l’entreprise chinoise devrait être en mesure de livrer le stade au mois de mai 2019. «L’entreprise avait demandé à être exonéré de taxes, et pourtant elle a dû en payer certaines. Ce qui fait qu’il y a un gap par rapport au budget initialement prévu. Le gouvernement doit rembourser ces sommes pour que nous puissions être au rendez-vous », avance le responsable comorien des infrastructures. Autre souci, la partie comorienne doit arriver à achever sa part de travaux à savoir le bitumage de la «route circulaire» qui doit cerner le stade.

 

Mohamed Youssouf

 

 


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