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Ils sont plus d'une trentaine de jeunes de 9 à 17 ans qui s'entraîner depuis 3 ans tous les après midi au terrain de basketball de Djoiezi, avec leur infatigable coach Diallo. Son objectif est de préparer des futurs joueurs capables de rehausser la qualité du jeu à Mohéli. Et ces jeunes sont plus que motivés malgré les difficultés financières pour avoir des équipements adéquats.
« Belle lumière académie » est le nom donné à cette équipe naissante de basket-ball à Djoiezi qui porte le nom de leurs aînés en basketball et en football de la ville. « Nous avons créé cette académie car on a remarqué qu'il n'y a pas de future génération dans cette ville capable de prendre en main le destin du basketball. Or Djoiezi est aussi connu beaucoup plus dans le secteur du sport notamment avec l'équipe de basketball des jeunes de 17 à 25 ans » explique le coach Moingné Amali connu sous le pseudonyme de Diallo.
Pour évaluer la qualité du jeu de ces jeunes adolescents après 3 ans de pratique, Diallo a organisé un match amical entre ces jeunes et une équipe de la ville avec une coupe et des cadeaux à conquérir. Un match qui s'est terminé par une victoire écrasante de cette académie. C’est une manière d'encourager ces amateurs du basketball. « Un joueur qui s'entraîne quotidiennement mais qui n’a pas une compétition sportive où il se mesure peut se décourager immédiatement » indique Diallo. « Or la jeunesse représente l'avenir d'un pays. Si j'ai formé ces jeunes, bientôt ils peuvent se trouver partout dans les grandes équipes du pays, dans des compétitions nationales et régionales » espère-t-il.
Malgré les efforts fournis, ces jeunes manquent de tout pour un entraînement digne de ce nom. « Nous n'avons pas des chaussures adaptées pour les matchs de basket. La ligue de handball de Mohéli nous a aidés au moins une fois en nous distribuant des maillots. La diaspora de Djoiezi en France nous a offert de ballons. Mais à part cela on n’a presque rien du tout et il nous reste beaucoup à faire » se plaint le coach. La pratique de ces entraînements intensifs, selon Diallo, c’est aussi un moyen de maintenir en forme ces jeunes mais également leur permettre d’éviter les mauvaises fréquentations.
Riwad
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